Skip to content
25
septembre
2023

Le retard de payement et le bouclier des consommateurs du Code de droit économique

Recouvrement de créances
Contrats, Distribution & IP/IT

Introduction

Par la Loi du 4 mai 2023 portant sur l’insertion du livre XIX « Dettes du consommateur dans le Code de droit économique, le législateur entend réformer une Loi vieille de 20 ans[1]. La volonté du législateur est de limiter et encadrer les frais générés pour les retards de paiement[2].

La Loi du 4 mai 2023 qui porte sur l’insertion du libre XIX « Dettes du consommateur » dans le Code de droit économique est entré en vigueur au 1er septembre 2023. En d’autres termes ces nouvelles dispositions s’appliquent à tous les nouveaux contrats conclus après le 1er septembre 2023.

Pour les contrats antérieurs au 1er septembre 2023, la Loi prévoit une période transitoire. En effets, ces nouvelles règles s’appliqueront à partir du 1er décembre 2023 si le retard de paiement se réalise après le 1er septembre[3].

Premier rappel

Dorénavant, dans contrat entre une entreprise et un consommateur, la clause indemnitaire prévue lorsque le consommateur n’a pas payé sa dette à l’échéance ne pourra être appliquer « qu’après l’envoi d’une mise en demeure qui prend la forme d’un premier rappel et après l’écoulement d’un délai d’au moins quatorze jour calendrier, qui prends cours le troisième jour ouvrable qui suit celui où le rappel est envoyé au consommateur »[4].

Par exemple, l’échéance d’une facture est le lundi 11 septembre 2023. Une mise en demeure est envoyée le 18 septembre 2023. Le délai minimum de 14 jours calendrier commence, le troisième jour ouvrable qui suit l’envoi de la mise en demeure soit le jeudi 21 septembre 2023. Ce faisant, ce n’est que le jeudi 5 octobre 2023 que le créancier pourra appliquer sa clause indemnitaire.

Il est à préciser que « lorsque que le rappel est envoyé par voie électronique, le délai de quatorze jours calendrier prend cours le jour calendrier qui suit celui où le rappel est envoyé au consommateur »[5]. En d’autres termes, le consommateur perd 3 jours lorsque la mise en demeure est transmise par voie électronique.

L’envoi de ce premier rappel est gratuit, aucun frais lié à une échéance impayée ne peut être facturé au consommateur[6].

Dérogation

Toutefois, la Loi prévoit une dérogation pour ce qui est des contrats qui portent sur la livraison régulière de biens ou de services. En effet, pour ce type de contrat, « aucun frais ne peut être facturé au consommateur pour les rappels liés à trois échéances impayées par année calendrier »[7]. De plus, « les coûts pour des rappels supplémentaires ne peuvent être supérieurs à 7,50 euros augmentés des frais postaux en vigueur au moment de l’envoi »[8].

Forme que doit revêtir le premier rappel

Le rappel doit également être envoyés sur un support durable. Un support durable est « tout instrument permettant à une personne physique ou morale de stocker des informations qui lui sont adressées personnellement d’une manière lui permettant de s’y reporter aisément à l’avenir pendant un laps de temps adapté aux fins auxquelles les informations sont destinées et qui permet la reproduction à l’identique des informations stockées. Peut constituer un support durable, lorsque ces fonctions sont préservées, le papier ou, dans l’environnement numérique, un courrier électronique reçu par le destinataire ou un document électronique enregistré sur un dispositif de stockage ou attaché à un courrier électronique reçu par le destinataire »[9].  Un « support durable » peut être prendre différentes formes : papier, clés USB, CD-Rom, DVD, cartes à mémoire ou disques durs d’ordinateur ainsi que courriels[10].

Le premier rappel doit contenir les mentions suivantes :

  1. « le montant restant dû et le montant de la clause indemnitaire qui sera réclamée en cas de non-paiement dans le délai de quatorze jours calendrier visé au paragraphe 1er;
  2.  le nom ou la dénomination, et le numéro d’entreprise de l’entreprise créancière;
  3. une description du produit qui a donné naissance à la dette, ainsi que la date d’exigibilité de celle-ci;
  4. le délai visé au paragraphe 1er, dans lequel la dette doit être payée avant que tout frais, intérêt et indemnité visés à l’article XIX.4 ne soient réclamés »[11].

Plafonnement des montants et des intérêts

La Loi plafonne également les montants prévus pour les clauses indemnitaires. En effet, le créancier, ne peut réclamer aucun autre paiement que ceux mentionnés ci-dessous en cas de non-paiement total ou partiel de la dette à l’expiration du délai visé à l’article XIX.2 :

  1. « les intérêts de retard qui ne peuvent pas excéder l’intérêt au taux directeur majoré de huit points de pourcentage visé à l’article 5, alinéa 2, de la loi du 2 août 2002 concernant la lutte contre le retard de paiement dans les transactions commerciales. Ces intérêts sont calculés sur la somme restant à payer, et/ou ;
  2. une indemnité forfaitaire, pour autant qu’elle soit expressément prévue, dont le montant ne peut dépasser:
  1. 20 euros si le montant restant dû est inférieur ou égal à 150 euros;
  2. 30 euros augmentés de 10 % du montant dû sur la tranche comprise entre 150,01 et 500 euros si le montant restant dû est compris entre 150,01 et 500 euros;
  3. 65 euros augmentés de 5 % du montant dû sur la tranche supérieure à 500 euros avec un maximum de 2000 euros si le montant restant dû est supérieur à 500 euros »[12].

Si la clause indemnitaire ne reprend pas les montants prévus ci-dessus, la clause est réputée non écrite[13]. Il est important de souligner que la clause doit dans tous les cas respecter l’article VI. 83, 24° qui prévoit qu’une clause est abusive si elle fixe « des montants de dommages et intérêts réclamés en cas d’inexécution ou de retard dans l’exécution des obligations du consommateur qui dépassent manifestement l’étendue du préjudice susceptible d’être subi par l’entreprise ».

Si le consommateur n’a pas payé sa dette à l’expiration du délai de quatorze jours calendrier et qu’une clause indemnitaire prévoyant un intérêt de retard est d’application, l’entreprise qui est une PME, peut alors décider de faire courir l’intérêt de retard à dater du jour calendrier qui suit celui où le rappel est envoyé au consommateur[14]. Une PME est une entreprise qui ne dépasse pas plus d’un des critères suivants :

  • nombre de travailleurs, en moyenne annuelle: 50;
  • chiffre d’affaires annuel, hors taxe sur la valeur ajoutée: 9 000 000 euros;
  • total du bilan: 4 500 000 euros[15].

Le législateur a prévu qu’il revenait à l’entreprise de prouver le respect des obligations précitées[16]. De plus, tout clause qui dispense du respect des formalités préalables prévue est interdite et nulle[17].

Informations à donner au consommateur

L’article XIX. 3 prévoit que « l’entreprise doit fournir sans délai, à la demande du consommateur, sur un support durable, toutes les pièces justificatives de la dette et toutes les informations sur la manière d’introduire une contestation de la dette ».

Mise en demeure par une société de recouvrement

Dans le cadre d’une activité de recouvrement amiable, l’article XIX. 7 impose au recouvreur de dettes de vérifier le respect de l’article XIX. 4 en ce qui concerne les montant réclamés au consommateur. De plus, l’article XIX. 7 prévoit qu’« aucune mise en demeure ne peut être adressée au consommateur si le recouvreur de dettes constate que l’article XIX.4 n’est pas respecté ». La mise en demeure adressée au consommateur sur un support durable, rédigée de manière claire et compréhensible, contient au minimum les mentions suivantes :

  1. « l’identité, le numéro d’entreprise, l’adresse, le numéro de téléphone, la qualité et l’éventuelle adresse de courrier électronique du créancier d’origine. En cas de cession de créance, les coordonnées du nouveau créancier sont également indiquées ;
  2. le nom ou la dénomination, l’adresse, le numéro d’entreprise et les coordonnées de contact de l’entreprise qui procède au recouvrement amiable de dettes, ainsi que les coordonnées de l’administration de surveillance compétente auprès du SPF Economie;
  3.  une description précise du produit qui a donné naissance à la dette, ainsi que la date d’exigibilité de celle-ci;
  4.  une description précise et détaillée des montants réclamés au débiteur conformément aux articles XIX.4 et XIX.8;
  5.  le texte suivant, dans un alinéa séparé, en caractères gras et dans un autre type de caractère dans le cas où le recouvrement est effectué par un avocat, un officier ministériel ou un mandataire de justice: « Cette lettre ne concerne PAS une citation au tribunal ou une saisie. Il ne s’agit pas d’une procédure de recouvrement judiciaire. »;
  6.  la mention que le consommateur peut obtenir, à sa demande, toutes les pièces justificatives de la dette;
  7.  la mention de la procédure à suivre en cas de contestation de la dette par le consommateur;
  8.  la mention que le consommateur peut demander des facilités de paiement, s’il est dans l’incapacité de payer le montant dû en une fois;
  9.  la mention qu’en l’absence de réaction dans le délai prévu à l’article XIX.9, § 1er, il peut être procédé à d’autres mesures ou actes de recouvrement amiable »[18].

L’article XIX. 8 dispose qu’« au cas où aucun rappel n’a été effectué conformément à l’article XIX.2, les montants visés à l’article XIX.4 ne peuvent être réclamés au consommateur qu’après un délai d’au moins quatorze jours calendrier qui prend cours le troisième jour ouvrable qui suit celui où le rappel est envoyé au consommateur.

 Lorsque le rappel est envoyé par voie électronique, le délai de quatorze jours calendrier prend cours le jour calendrier qui suit celui où le rappel est envoyé au consommateur ».

Interdiction de procéder à un recouvrement amiable

L’article XIX. 9, prévoit les cas où il ne peut être procédé à aucune autre mesure ou acte de recouvrement amiable. Ils sont au nombre de 4 :

  1. Avant le délai de quatorze jours calendrier prenant cours le troisième jour ouvrable qui suit celui où la mise en demeure, visée à l’article XIX.7, § 2, est envoyée au consommateur.
  2. Si le consommateur a sollicité un plan d’apurement dans le délai précité. Cette interdiction court jusqu’à ce qu’une décision statuant sur cette demande n’ait été prise[19].
  3. « Lorsque le consommateur a initié une demande de médiation de dettes auprès d’un médiateur de dettes amiable ou lorsqu’il a introduit une procédure de règlement collectif de dettes par requête, dans le délai visé au paragraphe 1er, il ne peut être procédé à aucune autre mesure ou acte de recouvrement amiable avant qu’une décision statuant sur sa demande n’ait été prise ou que quarante-cinq jours calendrier ne se soient écoulés depuis la demande »[20].
  4. « Lorsque le consommateur conteste sa dette de manière motivée conformément à l’article XIX.7, § 2, alinéa 2, 7°, il ne peut être procédé à aucune autre mesure ou acte de recouvrement amiable avant qu’une décision relative à cette contestation n’ait été prise »[21].

La Loi précise également que : « lorsque plusieurs causes de suspension des mesures et des actes de recouvrement amiable telles que prévues aux paragraphes 1ers à 4 interviennent, la suspension ne peut au total excéder un délai maximal de quarante-cinq jours calendrier qui prend cours à la fin du délai prévu au paragraphe 1er »[22].

Sanctions civiles et pénales

La Loi interdit également « au recouvreur de dettes de réclamer au consommateur une quelconque indemnité, rétribution ou quelques frais que ce soit pour son intervention »[23].

Le juge a la possibilité d’ordonner que « tout paiement obtenu en contravention aux dispositions des articles XIX.2, XIX.4 à XIX.8 et XIX.10 est considéré comme valablement fait par le consommateur à l’égard du créancier et qu’il doit être remboursé au consommateur par celui qui en a reçu le paiement »[24]. S’il appert que la dette concerne un montant totalement ou partiellement indu, (frais administratif du recouvreur par exemple), « le juge peut ordonner, sans préjudice des sanctions de droit commun, que celui qui a reçu le paiement est tenu de le rembourser au consommateur, majoré des intérêts de retard à partir du jour du paiement »[25].

Enfin, l’article XIX. 15 prévoit qu’« en cas de non-respect par l’entreprise des obligations qui découlent des articles XIX.2, XIX.4 et XIX.5 et sans préjudice des sanctions de droit commun, le consommateur est dispensé de plein droit du paiement de la clause indemnitaire ».

Le Code de droit économique prévoit également qu’une infraction aux dispositions des articles :

  1. « XIX 2 § 1er à 3 – relatif à l’obligation de l’envoi d’un premier rappel et à ses conditions d’envoi, aux conditions de sa gratuité et à ses mentions obligatoires ;
  2. XIX.3 relatif à l’obligation d’information à charge de l’entreprise ;
  3. XIX.4 relatif au plafonnement des clauses indemnitaires et aux paiements pouvant être réclamés au consommateur »[26].

Est sanctionné par une sanction de niveau 2, c’est-à-dire « d’une amende pénale allant d’un montant minimum de 26 euros à un montant maximum de 10 000 euros ou de 4 % du chiffre d’affaires annuel total du dernier exercice clôturé précédant l’imposition de l’amende au sujet duquel des données permettant d’établir le chiffre d’affaires annuel sont disponibles, si cela représente un montant plus élevé »[27].

Le Code de droit économique prévoit également qu’une infraction aux dispositions des articles :

  1. « XV.66/6, § 3, relatif à la période de radiation pendant laquelle aucune activité de recouvrement amiable ne peut être effectuée ;
  2. XIX.5 relatif aux pratiques interdites lors d’un recouvrement amiable de dettes d’un consommateur ;
  3. XIX.6, §§ 1er et 4, alinéa 1er, relatif à l’obligation et aux conditions d’inscription préalable auprès du SPF Economie ;
  4. XIX.7, § 1er, relatif à l’obligation de contrôle préalable à charge du recouvreur de dettes ;
  5. XIX.7, § 2, relatif à l’obligation d’une mise en demeure préalable à tout acte ou mesure de recouvrement amiable et à ses mentions obligatoires ;
  6. XIX.8 relatif à l’obligation du respect du délai avant la réclamation des montants visés ;
  7. XIX.9, §§ 1er à 5, relatif à l’obligation de respecter les différents délais visés avant tout autre acte ou mesure de recouvrement amiable et aux conséquences de ces mêmes délais ;
  8. XIX.10 relatif aux conditions d’une visite au domicile du consommateur ;
  9. XIX.11 relatif à la confirmation des modalités de paiement convenues et de l’interdiction des appels téléphoniques au consommateur;
  10. XIX.12 relatif aux obligations d’information à charge du recouvreur de dettes;
  11. XIX.13 relatif à l’interdiction pour le recouvreur de dettes de réclamer quelconque montant au consommateur pour son intervention »[28].

Est sanctionné par une sanction de niveau 4 c’est-à-dire « amende pénale allant d’un montant minimum de 26 euros à un montant maximum de 50 000 euros ou de 6 % du chiffre d’affaires annuel total du dernier exercice clôturé précédant l’imposition de l’amende au sujet duquel des données permettant d’établir le chiffre d’affaires annuel sont disponibles, si cela représente un montant plus élevé »[29].

Conclusions

Le législateur a franchi un cap dans la protection des consommateurs avec l’introduction de la loi du 4 mai 2023. Désormais, les entreprises créancières devront être extrêmement attentives dans le recouvrement de leurs créances. A défaut, les conséquences pourraient être considérables.

En attendant, un petit cadeau pour vous, voici la clause à intégrer :

« Dans l’hypothèse où le client est un Consommateur au sens de l’article I.1,2° du Code de droit économique, en cas de non-paiement d’une facture à l’échéance, et conformément aux articles XIX.1 et suivants du Code de droit économique, un premier rappel de paiement à titre gratuit est adressé au client. Un délai de 14 jours, à compter du troisième jour ouvrable qui suit le rappel en cas d’envoi postal ou du jour qui suit le rappel en cas d’envoi électronique, est accordé au client pour effectuer le paiement. Une fois ce délai échu, le montant resté impayé est majoré d’un intérêt conventionnel de retard au taux directeur majoré de huit points de pourcentage visé à l’article 5, alinéa 2, de la loi du 2 août 2002 concernant la lutte contre le retard de paiement dans les transactions commerciales jusqu’à complet payement. En pareil cas, le montant resté impayé est également majoré d’une clause indemnitaire d’un montant qui varie en fonction de la somme restée impayée par le client, tel que ci-dessous: – 20€ si le montant restant dû ne dépasse pas 150,00€ ;

– 30€ augmentés de 10 % du montant dû sur la tranche comprise entre – 150,01 et 500 euros si le montant restant dû est de 150,01 à 500 euros ;

65 euros augmentés de 5 % du montant dû sur la tranche supérieure à 500 euros avec un maximum de 2.000 euros si le montant restant dû dépasse 500 euros »

Si vous souhaitez bénéficier d’un 𝐚𝐮𝐝𝐢𝐭 𝐠𝐫𝐚𝐭𝐮𝐢𝐭 de Centrius Avocats 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐯𝐞́𝐫𝐢𝐟𝐢𝐞𝐫 𝐬𝐢 𝐯𝐨𝐬 𝐂𝐆𝐕 respectent les dernières règles légales (nouveau Code civil (1/1/23) et Code de droit économique (1/9/23) tout en limitant vos responsabilités dans vos interactions avec fournisseurs et clients, n’hésitez pas à cliquer sur notre nouvelle IA SYMPLICY de Adrien Dumonceaux : https://lnkd.in/e_qx3iFJ

Si vous êtes client WOLFPACK, nous sommes en train de déployer une nouvelle version de vos CG personnalisées au sein de la clientèle. Vous serez donc couverts.


[1] Loi du 2 août 2002 concernant la lutte contre le retard de paiement dans les transactions commerciales. M.B. 7 août 2002.

[2] X.  « Retards de paiements: du nouveau dans les frais de rappel » disponible sur  https://www.lesoir.be/474064/article/2022-10-28/retards-de-paiements-du-nouveau-dans-les-frais-de-rappel consulté le 10.09.2023.

[3] Article 15 de la Loi du 4 mai 2023 qui porte sur l’insertion du libre XIX « Dettes du consommateur » dans le Code de droit économique

[4] Article XIX.2 § 1, al. 1 du Code de droit économique.

[5] Article XIX.2 § 1, al. 2 du Code de droit économique.

[6] Article XIX.2 § 2, du Code de droit économique.

[7] Article XIX.2 § 2, al. 2 du Code de droit économique.

[8] Article XIX.2 § 2, al. 2 du Code de droit économique.

[9]  Article I. 1 15° du Code de droit économique.

[10] Considérant 23 de la Directive 2011/83/UE du Parlement européen et du Conseil du 25 octobre 2011 relative aux droits des consommateurs, modifiant la directive 93/13/CEE du Conseil et la directive 1999/44/CE du Parlement européen et du Conseil et abrogeant la directive 85/577/CEE du Conseil et la directive 97/7/CE du Parlement européen et du Conseil.

[11] Article XIX.2 § 3 du Code de droit économique.

[12] Article XIX.4 du Code de droit économique.

[13] Article XIX.4 al 3 du Code de droit économique.

[14] Article XIX.2 § 4 al. 1 du Code de droit économique.

[15] Article 1 :24, §1er du Code des sociétés et des associations.

[16] Article XIX.2 § 5 du Code de droit économique.

[17] Article XIX.2 § 6 du Code de droit économique.

[18] Article XIX. 7 §2 du Code de droit économique.

[19] Article XIX.9, § 2 du Code de droit économique.

[20] Article XIX.9, § 3 du Code de droit économique.

[21] Article XIX.9, § 4 du Code de droit économique.

[22] Article XIX.9, § 5 du Code de droit économique.

[23] Article XIX. 13 du Code de droit économique.

[24] Article XIX. 14 al. 1 du Code de droit économique.

[25] Article XIX. 14 al. 2 du Code de droit économique.

[26] Article XV. 125/2/1 du Code de droit économique.

[27] Article XV. 70 §1er, 2° du Code de droit économique.

[28] Article XV. 125/2/2 du Code de droit économique.

[29] Article XV. 70 §1er, 4° du Code de droit économique.

Partager :

 | 

con transac
La convention de transaction
Dans de nombreuses situations, que les parties soient déjà en procédure judiciaire ou encore en phase précontentieuse, des négociations peuvent,...
retractation_16-9
Le droit de rétractation en Belgique : l'essentiel pour les entrepreneurs
Le droit de rétractation, qui a déjà fait l’objet d’un article sur notre site, est un mécanisme crucial du Code...
arton8574
L’application du nouveau Code civil dans les relations commerciales depuis le 1er janvier 2023. Que faut-il en retenir aujourd’hui ?
Le nouveau Code civil introduit plusieurs changements significatifs dans les relations commerciales. Ici, par contre, on doit alerter impérativement les...
Audi e-tron 2019 - Photo: Audi
Que faire si vous avez acheté un véhicule d’occasion non conforme à vos souhaits ?
Si vous avez acheté un véhicule d’occasion qui ne correspond pas aux caractéristiques pour lesquelles vous l’avez acquis, que pouvez-vous...
31829
La validité des clauses de non-concurrence lors d’une cession d’entreprise et leur durée maximale
Vous souhaitez acquérir un commerce tout en limitant les droits du vendeur sur son ancienne clientèle ? Vous souhaitez vérifier...
vente bien
Que puis-je faire si j’ai vendu un bien à un ami d’enfance qui ne veut pas me payer ?
Dans notre pratique quotidienne, nous rencontrons régulièrement ce genre de cas. En effet, il est assez courant et récurrent qu’une...
orange
Le droit de réponse
Vous êtes un particulier ou une entreprise mis en cause dans le cadre d’une communication publique et vous désirez rectifier des...
facture-acompte-batiment
Une entreprise peut-elle conserver l’acompte versé par un consommateur qui rompt le contrat ?
Il s’agit d’une situation assez classique : vous signez un contrat avec une entreprise (par exemple, un entrepreneur chargé de construire...
droit-contrat-1
Paul, entrepreneur, nous pose la question suivante : le fait d’être un professionnel implique-t-il que je sois tenu de tout défaut affectant des travaux réalisés chez mon client alors qu’ils ont été exécutés dans les règles de l’art ?
En réalité, la réponse dépend des circonstances de l’espèce. Dans le cadre d’un contrat d’entreprise, où se noue une relation...
concu
Comment se protéger contre la publicité dénigrante d’une entreprise concurrente ?
Dans le cadre de la vie des affaires, plusieurs actions d’entreprises concurrentes peuvent vous causer des dommages importants, en termes...
istock-1090843204
Mon débiteur, établi dans un autre Etat membre de l’Union Européenne, ne paie pas sa dette. Quelles démarches entreprendre pour récupérer ce qui m’est dû ?
Supposons qu’une entreprise belge dispose d’une créance envers un débiteur portugais mais qu’elle rencontre des difficultés à la récupérer. Quelles sont...
Two Businesspeople Working On Contract Paper
Le renouvellement tacite d’un contrat de service conclu par une entreprise & un consommateur (B2C) et entre entreprises (B2B)
Vous venez de constater que votre contrat d’abonnement à la salle de sport permet à l’entreprise de renouveler le contrat...
loi_hamon
Le droit de rétractation dans les contrats à distance & hors établissement 
Aux termes de ses articles II.2 & II.4, le Code de droit économique (Codeco) vise à garantir la liberté d’entreprendre,...
Passing business document
Le contrat d’agence commerciale : la durée & la fin du contrat
Dans notre article du 8 juin dernier sur les critères de choix entre différents contrats de distribution, nous en avions...
agent com
Le contrat d’agence commerciale : les obligations des parties
Dans notre article du 8 juin dernier sur les critères de choix entre différents contrats de distribution, nous en avions...
335081_quand-une-clause-de-non-concurrence-est-disproportionnee-15015836-k4
Quel est le sort d’une clause de non-concurrence post-contractuelle après la résolution judiciaire de la convention qui la contient ?
Certaines conventions comportent des dispositions susceptibles de produire des effets à la fin du contrat. L’une d’entre elle est la...
AdobeStock_90721463
Un professionnel qui appose sa marque sur un produit défectueux engage sa responsabilité en tant que producteur de ce produit
Ce 7 juillet 2022, la Cour de justice de l’Union européenne a rendu une décision importante concernant la responsabilité du...
architecte-d-interieur-02
Comment invoquer la responsabilité de l’architecte dans le cadre d’un contrat de construction ?
Dans le cadre d’un contrat de construction, l’architecte est investi de diverses missions à l’égard du maître de l’ouvrage et,...
rachat
Elon Musk et Twitter nous rappellent à l'ordre et à la vigilance : comment éviter les risques d’une rupture fautive des pourparlers commerciaux ?
Une rupture des négociations commerciales abrupte peut entrainer de sérieux débats juridiques en matière de rachat d’entreprise. C’est ce qu’un...
main-qimg-e9f6b22870f1153b7f59349b1340633a
Peut-on contester une clause de révision de prix dans le cadre de la loi Breyne ?
La question peut, notamment, se poser lorsque – étant propriétaire d’un terrain à bâtir – vous faites appel à un...
fact
Vous êtes entrepreneur et rencontrez des difficultés à recouvrer vos factures afférentes à des travaux en supplément de votre devis ? Voici quelques conseils pratiques
Dans un précédent article consacré à la révision des prix en cours de contrat, nous avons abordé le principe de...
resilier-son-bail 2
Comment rédiger un bon contrat de bail ?
Lorsque vous décidez de louer votre bien, il est primordial de conclure un bon contrat de bail avec votre locataire...
Signing Contract
Quels contrats de distribution choisir ?
La notion de distribution commerciale recouvre l’ensemble des opérations qui contribuent à la commercialisation de produits/services auprès des distributeurs et...
banner-replace-team
Envie de contribuer à sauver le monde grâce à votre entreprise ? Songez à la société coopérative agréée comme « entreprise sociale » !
De plus en plus d’entrepreneurs sont en quête de sens et les entreprises ont indéniablement un rôle à jouer face...
Close up of Business people shaking hands, finishing up meeting, business etiquette, congratulation, merger and acquisition concept
Si vous souhaitez acquérir un fonds de commerce, assurez-vous d’obtenir les attestations d’absence de dettes
Comme vu précédemment, acheter un fonds de commerce, c’est acquérir un ensemble de biens corporels (meubles, enseigne lumineuse, stock,…) et...
pacte
Comment rédiger un pacte d’actionnaires et quelles clauses prévoir ? 
L’on pense souvent, à tort, que les statuts d’une société la protègent suffisamment de toutes sortes de conflits, notamment de...
Upl66154531
Face à la hausse des prix de l’énergie et des matières premières, pouvez-vous, en tant qu’entrepreneur, imposer à votre client une modification de prix en cours de chantier ? Analyse de la clause de révision de prix
Un entrepreneur peut-il imposer une modification de prix en cours de chantier pour tenir compte de la hausse des prix...
competence-droits-intellectuels
La confusion entre plusieurs noms commerciaux et le parasitisme dans les usages commerciaux
Comment réagir lorsqu’une nouvelle entreprise ouvre à proximité de votre commerce et se met à offrir les mêmes services ou...
COPYRIGHT
Le copyright trolling
De nos jours, presque tout le monde met des publications sur l’Internet que ce soit sur des sites web ou...
cg
Pourquoi est-il aujourd’hui indispensable de maîtriser l’usage des conditions générales?
Le client de Paul a annulé à la dernière minute une importante commande sur son site internet, mais ce dernier...
Prix conditions bonnes générales
Combien coûtent de bonnes conditions générales?
Il est essentiel d’avoir de bonnes conditions générales de vente/de prestation de services/d’intervention/… afin de bien se protéger lors de l’exécution d’un...
Les informations et opinions reprises dans le présent site internet, ses articles et vidéos, sont des commentaires à caractère purement informatif. Elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme des avis ou des recommandations d’ordre fiscal, juridique ou autre. Elles ne tiennent pas compte de votre situation personnelle, ni de l’évolution permanente de la législation, jurisprudence et doctrine passé le délai de rédaction. Il convient donc toujours de consulter son avocat expert par e-mail ou en présentiel pour vérifier l’adéquation de l’information avec votre situation personnelle et l’évolution naturelle du cadre normatif, jurisprudentiel et doctrinal. Nous vous invitons à prendre contact avec votre avocat spécialisé avant de prendre toute décision se fondant directement ou indirectement sur les informations contenues dans le présent site internet.

Logo Centrius Loup BleuContactez le cabinet

Vous avez un besoin d’une assistance juridique ou vous souhaitez l’assistance d’un avocat pour une procédure judiciaire, une médiation ou un arbitrage ?

Nous avons quelques questions...

Remplissez le formulaire ci-dessous

    Logo du Cabinet d'avocats Centrius orangeSuivre l'expert

    Recevez l’article dans votre boite mail et restez informés des futures publications du blog Centrius.