13/10/2022

La lettre d’intention… Késako ?

Dans le contexte d’une transmission d’entreprise, il est fréquent que l’on entende parler de « lettre d’intention » ou « letter of intent » (en abrégé « LOI »). En réalité, ce document peut être qualifié de différentes manières : protocole d’entente, memorandum of understanding (« MOU »), accord de principe, accord partiel, promesse synallagmatique de vente ou contrat de vente ; en définitive, autant d’appellations pour un même document, qui peut en tout état de cause avoir une portée et des conséquences « à géométrie variable ». En effet, comme évoqué dans notre article du 5 octobre 2021, la transmission d’entreprise étant un processus long et complexe, les parties souhaitent généralement conclure entre elles cette « déclaration d’intention » afin de s’assurer du sérieux de chacune et de convenir du ton et du rythme de la « suite des évènements » jusqu’à la clôture de la transaction.

Mais ce document n’est pas à prendre à la légère puisqu’en droit belge, en vertu du principe du consensualisme, il y a vente dès que les consentements des parties se sont rencontrés sur la chose et sur le prix (éléments essentiels de la vente) ainsi que sur les éléments qu’elles ont jugés indispensables à leur convention (éléments substantiels).

Ainsi, selon le degré de précision de la lettre d’intention, il est possible que le document qui, à vos yeux, consistait en une simple offre de négocier, se révèle être un véritable contrat liant, par lequel vous vous engagez à vendre/acheter les actions selon les conditions prévues dans la lettre.

Afin d’éviter un tel risque, la lettre d’intention précise généralement l’absence de caractère contraignant, en stipulant qu’il ne s’agit que d’une offre de négocier, et non une offre de vente pour le vendeur ou une offre d’achat pour l’acquéreur. Elle mentionne en outre les différents éléments sur lesquels les parties doivent encore négocier (prix définitif, octroi et portée des déclarations et garanties d’actif et de passif, non-concurrence, etc..).

Vous l’aurez compris, il ne faut pas négliger la portée des « lettres d’intention », qui peuvent s’apparenter à de véritables contrats, et le département « droit des affaires » de Centrius est, en tout état de cause, disponible afin de vous épauler dans vos démarches.

Sur d’autres questions liées aux cessions d’actions, voyez les articles suivants, publiés récemment :

Me David BLONDEEL & Me Flavie MATON

Contactez
CENTRIUS

En cas d’urgence en soirée ou le week-end, adressez un sms ou un Whatsapp au 0484 68 10 81

4.7
Notation étoiles

Avis Google

Étoile orange Étoile orange Étoile orange Étoile orange Étoile orange

Cela fait plusieurs fois que je fais appel aux services du cabinet en matière de sociétés et droit du travail. Je suis chaque fois ravi de ceux-ci. L'équipe est très réactive, le contact est empreint d'empathie et humain, le désir de bien faire les choses est évident. Je recommande vivement!

Julien Biezemans

Étoile orange Étoile orange Étoile orange Étoile orange Étoile orange

Je recommande à 100% ! Ils sont très à l’écoute et réactifs. Ayant eu besoin de leurs services à plusieurs reprises, aussi bien pour mon privé que pour mon professionnel, j’ai toujours été ravi de collaborer avec eux, et plus particulièrement avec Maître Blondeel.

Alen Sayadian

Étoile orange Étoile orange Étoile orange Étoile orange Étoile orange

Avocats réactifs et spécialisés. Merci à eux pour leurs conseils et défense vigoureuse. Je me suis sentie défendue et écoutée.

Aless B

Étoile orange Étoile orange Étoile orange Étoile orange Étoile grise

Excellent niveau de prestation tant au niveau de la défense d'un dossier que le travail de suivi. Je recommande sans hésité ce cabinet qui a clairement une longueur d'avance en matière d'efficacité et de communication.

Christophe Celio

Ce site utilise des cookies

Nous utilisons des cookies pour assurer le bon fonctionnement du site. Vous pouvez consulter nos mentions légales et notre politique de confidentialité pour plus d'informations.

Accepter les cookies Paramétrer les cookies